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• Distance de St Paul/Fenouillet  : 5 kms - 7 mn
• Distance de Tautavel : 28 kms - 35' 

L’incomparable site de Galamus doit aussi son prestige au sanctuaire niché dans le flanc des rochers.

 Des ermites isolés venus de tous les coins commencèrent à s'y établir et vivaient leur foi à l'image de saint Antoine le Grand, patriarche des Cénobites.

 Au XVe siècle, les Frères Mineurs de Saint François d'Assise établirent la grotte-chapelle qui devint ermitage.

Le sanctuaire reste un haut lieu de pèlerinage, notamment les lundi de Pâques pour les occitans et lundi de Pentecôte pour tout le sud de l'occitanie et de la Catalogne.

 On doit à saint Antoine le Grand, la délivrance de la maladie de la “suette” qui a sévi dans le village en 1782.

 On conserva longtemps à l'ermitage les reliques de la Sainte-Croix, de Sainte Victoire, du père Palau y Quer, béatifié en 1988. Le père Chiron qui a contribué à rendre célèbre ce sanctuaire mourut en odeur de sainteté.

 Informations pratiques

L'Ermitage est ouvert du 15 mars au 15 novembre
Du 1er mai au 30 septembre : 10h à 19h

Gérant : Mr OCCHIPENTI  Jérôme - Tél : 33 (0)6 10 51 41 02.

Deux accès mènent à l'ermitage. L'un par un sentier à partir du parking du belvédère. L'autre par des escaliers.

Source st-paul66.com

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Dans un cadre reposant, la chapelle a trouvé sa place dans la faille, grotte naturelle dans la montagne

Le site est propice aux légendes. Enchâssé dans la falaise, St-Antoine accueille visiteurs et curieux d’architecture naturelle.

Le dernier ermite a quitté les lieux en 1959. Il vivait ici en pleine nature dans un site étonnant, accroché à la roche, face au canyon des sources de l’Agly. Depuis, l’ermitage a perdu son résident mais a gagné en visiteurs.

Ouvert d’avril à fin octobre de 11 h à 18 h, les promeneurs viennent perdre leurs pas notamment à la découverte de la chapelle qui a trouvé sa place dans une faille, genre de grotte naturelle ouverte dans la montagne. «Cette chapelle, dont les origines datent de 1395, est consacrée par l’église, explique le gardien du site intarissable sur l’histoire de l’ermitage. On y célèbre une messe le jour de la Saint-Antoine le Grand, l’ermite égyptien a qui le lieu est dédié. On y fait aussi une procession les lundis de Pâques et de Pentecôte».

Outre l’originalité de l’architecture de la chapelle, on peut y voir des sculptures sur bois représentant Saint-Antoine, mais aussi un étrange «carré magique» dont les inscriptions latines peuvent se lire aussi bien horizontalement que verticalement.

Ne manquez pas non plus la «cloche aux vœux», la légende dit que le célibataire qui la fait sonner se mariera dans l’année, ou ce magnifique platane qui pousse depuis 1782 au centre de la petite cour de l’ermitage et dont on se demande d’où il tire sa force au milieu de la minéralité.

«Tous les visiteurs trouvent ici un cadre reposant en pleine nature avec une configuration exceptionnelle, poursuit le gardien, un lieu propice pour certain à une méditation, mais pour d’autres à des élucubrations plus ou moins ésotériques...». C’est vrai que nous ne sommes pas loin de Bugarach, ou de Rennes-le-Château, que les châteaux cathares sont légion dans le secteur, un ensemble qui ouvre la voie à toutes sortes de fantasmes.

Pour accéder à l’ermitage en venant de Saint-Paul-de-Fenouillet, deux possibilités, soit à partir du parking par le petit sentier, comptez un quart d’heure de marche, ou par les escaliers qui se trouvent juste après le petit tunnel des gorges de Galamus. Là, il vous faudra moins de cinq minutes. Vous pouvez même faire la boucle.

Source lindependant.fr