Grand Barrenc **

• Développement : 150 m
• Dénivellation : -46 m

Le Barrenc du Pla de Périllos (Grand Barrenc pour les intimes) est connu de longue date. On peut noter les explorations de Jeannel et Racotwitza le 28 mai 1906 et le 12 mars 1910, de Viaris de Lesegno en 1931, et de de Joly en 1931.

Il est la propriété, depuis le 3 mars 1939, de l’Entente Spéléologique du Roussillon (l’ESR pour les ….)  qui met gracieusement la cavité à votre disposition, merci du fond du cœur !

Ses particularités sont :

•  son puits magnifique qui peut impressionner, parce qu'à ciel ouvert,
•  la traversée qu’on peut faire en entrant par l’aven des Trois Lundis,
• et sa salle majestueuse

Description : l’entrée de la cavité est un large puits de 37 m débouchant à -12 m au plafond d’une grande salle de 120 par 60 m. À sa base, on prend pied sur un grand éboulis. Au sud-ouest, la grande salle présente un sol plat à la côte -44 m, avec quelques grandes colonnes et méduses. Vers le nord-est, on parcourt de profonds surcreusements dans les sédiments au milieu de grands massifs stalagmitiques. À l’extrémité, un boyau peut être parcouru sur une dizaine de mètres jusqu’à -49 m. Dans le puits d’entrée, une galerie perchée s’ouvre à mi-parcours (accessible par la voie opposée au chêne), et présente deux branches. vers le nord-ouest, la galerie est rapidement obstruée par le concrétionnement. Vers le sud-ouest, la galerie se parcourt sur une trentaine de mètres, et arrive quasiment sous le puits d’entrée de l’aven des Trois Lundis. On peut également accéder à la grande salle en passant par l'aven des Trois Lundis. Quelques petits ressauts mènent à la côte -10 m. Suit une série de petits puits (P5, P7 et P13) qui débouche par un dernier puits de 8 m au plafond de la grande salle, à environ 40 m au Sud-Ouest du puits de l'entrée principale.

Géologie : la cavité est creusée dans les calcaires à faciès urgonien du Gargassien inférieur. La cavité ne présente actuellement qu’un écoulement temporaire lors de grosses pluies. Toutefois, la crue exceptionnelle de 1940 a apporté des quantités considérables de sédiments qui ont comblé une partie de la salle, dont un puits de 9 m.