Aven du Roboul **

  • Développement:  200m
  • Dénivellation:  -101m

L'aven a été exploré par l'E.S.R. à partir de 1949, qui atteindra la mare terminale, au terme d'une véritable expédition qui aura vu la mise en jeu de quatre équipes différentes, le 18 novembre 1951 à 11h (cf. QPST n° 2 / 1976).

Description

Le puits d'entrée de 1,5 × 2 m et profond profond de 3 m permet d'accéder à une galerie déclive et ébouleuse donnant à la côte -15 m sur un beau puits de 14 m, suivi après un court tronçon de galerie d'une nouvelle verticale de 10 m. À ce niveau, la cavité se rétrécit quelque peu, et on enchaîne une série de petits ressauts, jusqu'à atteindre un puits de 8 m, dont le fond (cote -59 m) est bouché par des sédiments, ne laissant entrevoir qu'un soutirage sur 2 m environ.

Il faut alors emprunter un méandre étroit qui permet d'accéder à deux nouvelles verticales de 7 m au bas desquelles la cavité semble s'horizontaliser quelque peu : la progression s'effectue dans une galerie plus large que haute, encombrée d'éboulis calcifiés et glaiseux que l'on parcourt sur une vingtaine de mètres avant d'arriver en haut du puits terminal, profond de 18,5 m, dont la base boueuse présente une mare d'eau boueuse (le Lac Tabarié), terminus de l'aven à la côte -101m.

Géologie & Hydrogéologie

La cavité se développe dans la série de calcaires urgoniens du Valanginien au Bédoulien inférieur. Il s'agit très probablement d'une ancienne perte du ruisseau du Roboul, actuellement fossile et le lac terminal représente très probablement un regard sur une partie noyée du karst.

Toponymie

L'aven a également été appelé Grand aven de Périllos lors de la couverture médiatique (nombre d'articles sont parus dans le journal local L'Indépendant qui a suivi les expéditions menant à son exploration dans les années 1950).

Commune
Opoul-Périllos